Quand vous êtes vieux
Quand vous êtes vieux, gris et de sommeil ivres
Hochant la tête près du feu, prenez ce livre
Et, lisant lentement, rêvez à la douceur
De ses yeux jadis ombrés de profondeur
O combien ont aimé tous vos instants de grâce
D’un amour faux ou vrai aimant votre beauté
Mais un seul homme aima votre cœur pélerin
En vous et les chagrins qui changeaient votre face
Te courbant près des chenets rougis, murmure
Doucement, tristement, comme s’enfuit l’amour
Chevauchant vivement les montagnes qui voilent
Son visage au sein d’une foule d’étoiles.
*
* *