Le rêve et la douleur
Soudain, jalousement, le jasmin des lendemains étoilés, à travers la poussière chahutée, nous plonge, hésitants encore, après les alluvions, dans l’enchantement des promesses.
L’innocence vagabonda.
Espérance, confiance, espérance, dans l’ivresse, j’escaladai, étonné, émerveillé, la ruse des douleurs.
La joie, rutilante d’espoir, s’épanchait dans la fréquence des soleils et l’exagération des cyprès.
Soudain le monde vacilla. L’ascenseur des étoiles nous trahit.
O la salve brisée de nos rêves aux rivages de la douleur !
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