Poèmes à quatre voix
L’azur joyeusement chahute un paysage bleu de cigales que pudiquement le paradis vient absoudre.
La fête inaccessible explose dans l’escarcelle bleue des bougainvilliers qui voyage inconnue :
Le plaisir est sémillant, sans le vouloir.
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Heureusement, ma mignonne, tu imagines l’ineffable écume de la jalousie qui tournoie, et la nostalgique tendresse étoilée qui voyage, brillante, en un bleu charivari.
Voyager délicieusement comme la flamme d’un paradis sous la tonnelle ombragée de l’azurqui s’effeuille et s’égare.
Aimer et partir sont les vaguelettes de feu d’un nickel flamboyant, que nous inspire le spectacle méticuleux du soleil, caché et mystifiant, comme la métaphore du bonheur.
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