Ton navire qui s’éloigne
Nous qui t’avons aimé quand tu avais vingt ans
Devinant l’avenir dans la promesse du printemps
Le printemps de ta prairie
Lété brûlant de ta vie
Souviens-toi le printemps
Les rires étouffés des folâtres compagnes
Vos yeux qui brillaient de secrètes étoiles
Vos rêves d’avenir qui battaient la campagne
Vos vies entrecroisées que les pentes dévalent
Oublie l’été brûlant
Les messages sans nom sans voix des SMS
Les assemblées semblables à des messes
L’écriture des bilans qui jonchaient ta planète
Et l’envie des victoires naissant de tes conquêtes
T’emportait..
Les ailes repliées des avions maintenant
La maison à l’abri de la mer
Aujourd’hui qui t’ attend
Oh ! Je ne te veux pas voir vieillir
Invente le vent qui se lève
Et charge à bord de ton navire
L’avenir qui t’appartient
Dans notre vie neuve de rêves
Ton navire s’éloigne
Et près de toi
Notre amitié qui t’accompagne