A Emeraude

 

 

 

A Emeraude

 

 

Je te raconte l'orage

Où le chant brusque de l'oiseau s'arrache

Aux branches d'aube

Car

C’est la même tempête sais-tu que de chanter et de vivre

 

Il te faudra sais-tu des gestes

A peine plus lourds que deux cerises

Si tu veux que ta main caresse

Les choses comme une brise

 

Si tu veux jouer un jour avec les plumes de l'azur

Il te faudra quitter l'enfance des déluges

Et te laisser couler entre deux murs

De neige

Comme une luge

 

Il te faudra

Les choses que l'adulte adultère

Les cueillir d'un doigt comme en un tablier

Si tu veux qu'en cueillant

Le fruit

Soit inspiré de l’odeur de la Terre

 

 

 

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