La tendresse
La tendresse nue qui tremble
Dans ton corps
Fragile encor
Quand nos bras se brisent
Pour revivre ensemble
Un amour vécu
Sache-le jamais
L’amour ne se perd…
Aux bras des branches de l’Arbre mort
L’étreinte du lierre
Est plus vive encor
O l’hymne de nos corps
Devenu la chanson
Qui la nuit nous éveille
Quand la vie est en veille
Le temps n’est plus la somme
Des instants perdus
Et tout est comme
L’éternité vécue
Entre nos mains nues
Tant de richesse amassée
Ils ne sauront jamais pourquoi nous sommes
Avares devenus
O Toi ma Sainte
A jamais enceinte
Comme la Madeleine de Georges de La Tour
La lampe veillera
Sur l’enfant qui va naître
Quand sa main posera
Sur la tête de mort.
*