Jordan II
Caresses noires et brunes
Ombrant les formes blondes des corps chevauchés
Et des monts immobiles
Névé de terre noire
Sur la sienne des sables
Tout conduit vers la faille
Où se perd la mémoire
Et le wadi rugit
De mourir sans savoir
Terre de tous les déluges et de tous les baptêmes
Où l’homme pour la première fois
Perdu de solitude
A crié en silence
Le nom d’un dieu qui l’abandonne
J’ai découvert enfin le scandale du temps
Brisure d’éternité…
Sandales dénouées des danses bédouines
Et, sous les tentes du désert,
La vie qui frappe dans les mains…
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