Pauvreté de la vérité
Ma peine à peine dépensée
Ma pensée déjà défaite
Par l'action le rire et la fête
Douloureuses renaissent
Inquiètes repaissent
Le grand tourment de vérité
Toi mon camarade de veillée
Tu fais la grève de la veille
Toi ma compagne de vie
Perdue n'est plus
Que l'isthme de ma solitude
O nénuphar
Ile vivante d'égoïsme
Je suis ton amant de hasard
Toi mon enfant
Depuis toujours
Depuis longtemps
Soudain tes
Traits trahissent
Soudain tes
Caresses blessent
Soudain tes
Rires déchirent
Ma pensée ma peine douloureuses inquiètes
Renaissent repaissent le grand tourment de vérité
Le don est poison
Que cesse le don
Que seule me reste la pauvreté de la vérité
Comme le chardon
Que l'âne a dévoré
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