Le jour est né
Le vent trieur de ciel
Flagelle
La nudité féroce comme le gel
Des désirs
Le rire farouche de l'aurore
Incendie soudain tout l'azur
Dru sous le rire
Soudé comme étincelles par le givre
Ton corps est la statue de l'aube dévastée
A couteaux tirés les feuilles scintillèrent
Toutes les douleurs perdues croisèrent
Leurs épées nues
Le vent trieur de ciel
A chaviré le monde vers une autre victoire
Un monde pur
comme le givre
Un monde dru
comme le gel
Un monde ouvert
Au rire boréal de l'aurore
Un monde au socle dur
Un monde piedestal
Enfin Le jour est né
Falaise des espoirs
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