Epiphanie

 

Epiphanie

 

 

J'ai cueilli

Les têtes folles des fleurs

Blanches dans mes mains

 

Aux branches les fruits murs

Prisonniers de l'osier

de mes mains

 

Mes mains boivent

 

Terre s'égare acquiesce

Aux caresses

Des destructions des constructions des consommations

Enivrantes

 

Ton corps est pur

 

Les branches douchent la chaleur

Les froids infusent dans les veines

Des pavillons inconnus des floraisons étoilées et sereines

 

Tu t'émerveilles

Des fleurs des gerbes des pluies et des arcs-en-ciel

 

Tu fais la roue des couleurs

Toutes bleues ouvertes

Et coules rivière sous des ponts nus et des arcades

 

J'hérisse énonce épèle et lasse l'avoine folle

 

Ton corps

 

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