Epiphanie
J'ai cueilli
Les têtes folles des fleurs
Blanches dans mes mains
Aux branches les fruits murs
Prisonniers de l'osier
de mes mains
Mes mains boivent
Terre s'égare acquiesce
Aux caresses
Des destructions des constructions des consommations
Enivrantes
Ton corps est pur
Les branches douchent la chaleur
Les froids infusent dans les veines
Des pavillons inconnus des floraisons étoilées et sereines
Tu t'émerveilles
Des fleurs des gerbes des pluies et des arcs-en-ciel
Tu fais la roue des couleurs
Toutes bleues ouvertes
Et coules rivière sous des ponts nus et des arcades
J'hérisse énonce épèle et lasse l'avoine folle
Ton corps
*
* *