*
* *
Amertume
Le risque à la fin s'étonne de la résistance de l'homme.
Celui-ci s'enthousiasme,
se déchaîne,
puis s'échine.
L'homme a trop pétri de rêves, puis trop maculé de haine
ce qu'il aimait
ce qu'il trouvait beau.
L'engeance des rouages enrouée par l'usure
C'est la vie qui le tance, paternelle colère
Et l'enfant pleurerait, s'il savait encore faire
Mais l'homme, l'usage de ruser l'isole de ses larmes.
Plus rien n'est irrigué dans les canaux du ciel.
Et l'étincelle est reine du cerveau
Où les neurones s'en donnent - ils sont bien les seuls -
A coeur joie.
Pendant que
des vents salvateurs,
des fraîcheurs subites,
des trouées de ciel,
des langues de rivière,
des challenges de lune
des frisures d'hiver
Célèbrent de partout
La tempête d'enfance, le regard irrigué de l'animal fier,
- Femme folle d'amour -
Et le givre des lèvres qui s'irisent ensemble.
Il est enfermé dans sa ville.
Il est seul. Il parcourt.
La rue de l'amertume lui vient à la bouche.
*
* *